mercredi 13 juin 2007

« Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne.»

'' Le vent se frayait un chemin parmi les feuilles et ressortait des arbres tout chargé d'odeurs de bourgeons et de fleurs [... ] Le soleil dépliait lentement ses rayons et les hasardait, avec précaution, dans des endroits qu'il ne pouvait atteindre directement, les recourbant à angles arrondis et onctueux, mais se heurtait à des choses très noires et les retirait très vite, d'un mouvement nerveux et précis de poulpe doré. Son immense carcasse brulante se rapprocha peu à peu, puis se mit, immobile, à vaporiser les eaux continentales et les horloges sonnèrent trois coups. ''

Je l'avoue, je ne suis pas une grande lectrice.

Je suis facilement distraite et ennuyée, et il est pour moi impossible de lire un livre qui pourrait être confondu avec un dictionnaire. Rares sont les ouvrages qui retiennent donc mon attention.
Voici un deuxième roman que j'ai beaucoup apprécié, écrit par l'écrivain surréaliste Boris Vian, qui fait sans le moindre doute parti de mes auteurs favoris. On nous a proposé la lecture de 'L'Écume des jours' pour l'épreuve finale de Littérature cette année, et j'étais loin de m'imaginer que j'allais découvrir un réel petit trésor entre les deux couvertures bleues arborant un couple de poupées bout-de-chou.

Absurde à souhait, rempli de citations qui malgré leur incohérence nous font réfléchir, une histoire quasi absente et insensée, des personnages ridicules et attachants... Un coup de coeur.


1 commentaire:

Pam a dit…

étant en L, je suis une grand amoureuse des livres ; j'en dévore minimum un par semaine, de Flaubert à Racine, en passant par des plus contemporains, style Beigbeder.
Tu m'as donné envie avec ton livre =)

c'est qu'une question de temps avant que je le mange lui aussi ^^

zux''