mardi 1 mai 2007

Et s'en suivit le désespoir.


Et en éternelle pessismiste je dirai alors : ''fallait bien s'y attendre''.

C'était trop beau pour être vrai... Ça se sentait des kilomètres à la ronde.

Bien beau blâmer un rhume qui bloquait mon odorat, j'aurais dû le prévoir.


La lumière au bout du tunnel m'aveuglait décidément, et je ne l'ai vu venir.

Le parasite acharné qui refait surface.

L'espoir, la joie, la paix m'ont fait baisser ma garde et il en a profité pour s'émiscer à travers chaque pore de ma peau.

C'est la peur qui a fait revenir le désespoir qui m'étouffe, m'égorge, me vide et me laisse carcasse froide et tremblante gisant entre les parois de ma précieuse petite bulle de cristal.

Ce parasite, c'est moi qui le fait vivre.

Ce parasite, c'est moi.

Si en ce moment la seule envie qui persiste est celle de m'éteindre et d'en finir, c'est que j'ai eu trop peur. C'est que je n'étais pas prête au bonheur.

Pas encore.

Quand le serais-je ?

Quand me laisserais-je enfin respirer et cesserai-je de m'asphixier ?